Hauts cantons de l'HÉRAULT

OLARGUES,
 ST-JULIEN-D'OLARGUES,
ST-VINCENT-D'OLARGUES,
MONS-LA-TRIVALLE
FRAISSE-SUR-AGOUT (Coustorgues),
CAMBON (Pont d'Agout)

1 / COMPOIX (chefs de famille, ~1694)

 
2 / RECENSEMENT de POPULATION de ST-JULIEN de 1791
 

3 / BASE de DONNÉES
(9883 adultes mariés, 5319 couples, 765 patronymes)

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Liste des patronymes présents dans cette base

Patronymes et lieux où ils apparaissent

Lieux et patronymes qui y apparaissent

Cette base a pour but de réaliser la meilleure filiation possible de tous les habitants permanents des villages susnommés et du devenir de leurs enfants, et ce jusqu'à la Révolution de 1789, mais ne prend pas en compte les personnes ou couples qui ont pu y séjourner ponctuellement, s'y marier, y naître ou y décéder fortuitement ; elle s'appuie sur les compoix, recensement de St-Julien de 1790, actes notariés et registres paroissiaux ; elle n'est pas exhaustive, mais j'y travaille, en fonction des données disponibles, bien sûr... Et voir dans ma page ORIGINES quelques informations historiques sur ces villages.

NOTES :

Sur les actes de décès des hommes mariés le nom de l'épouse n'est jamais mentionné, seuls l'âge approximatif et le masage du lieu d'habitation sont indiqués ; grâce aux fourchettes de dates de décès que je m'efforce d'établir, on peut leur attribuer leur décès avec une quasi certitude. Pour les femmes mariées, le nom de leur époux est toujours mentionné. L'âge des décédés noté par les prêtres est le plus souvent approximatif (fourchette de 4/5 ans en général).

Pour les actes concernant Douch, maintenant sur la commune de Rosis, ils peuvent se trouver sur Taussac, St-Gervais-sur-Mare, et Rosis.

Les naissances et décès des hameaux de la Salle et de Colfumat  (Olargues) peuvent avoir été déclarés à St-Julien, ceux de Toulo et Courbou ( Mons), et de Julio (St-Vincent) à Olargues, ceux de Mauroul (autrefois dans la paroisse de St-Vincent) à St-Julien, pour Prémian et St-Etienne-d'Albagnan cela dépend des hameaux (le hameau du Mas de l'Église [ou Mas de la Gleize] fut détaché de Prémian après la Révolution et devint commune de St-Etienne-d'Albagnan), etc... 

A St-Vincent, l'écart ou métairie de Vaux se trouve aux Trémoulèdes, et l'écart ou métairie du Sarret à Raspaillac.

Le hameau de Tarassac appartenait à la paroisse de Vieussan et fut rattaché à Mons-la-Trivalle en 1792 ; c'est donc à Vieussan qu'il faut chercher les actes concernant ce hameau jusqu'à cette date.

Sur les contrats de mariages et les testaments il n'y a que des "MARTY". A Olargues les MARTY sont presque tous MARTIN sur les registres paroissiaux  mais ils signent "MARTY" s'ils en sont capables. A St-Vincent, les MARTY deviennent pratiquement tous, à partir de ~1730, MARTIN sur les registres, jusque vers 1754 où certains redeviennent MARTY ; toutefois lorsqu'un enfant se marie dans une autre paroisse il redevient MARTY ; en 1816 à Olargues une Anne MARTY décède au domicile de son frère Jean MARTIN. Pour ces raisons j'ai choisi de continuer à les nommer MARTY la plupart du temps, bien que nombre de  "MARTIN" soient restés ainsi jusqu'à nos jours ; si des "MARTIN"concernés voulaient bien me contacter, je pourrais rectifier leurs ascendants.

Les AUDIER et AUDIÉ sont au départ des AUDIGUIER : la graphie du nom sur les actes dépendait donc de la province d'origine des prêtres qui ont rédigé ceux-ci, car en Occitan du coin la lettre G placée entre 2 voyelles est muette, le prêtre entendait donc "AUDIER" quand on lui parlait des "AUDIGUIER" ; j'ai choisi, d'une façon générale, de continuer sur AUDIGUIER. Beaucoup sont restés AUDIÉ et AUDIER jusqu'à nos jours ; si des "AUDIÉ" "AUDIER"concernés voulaient bien me contacter, je pourrais rectifier l'orthographe de leurs ascendants (même chose pour les VIÉ /VIGUIER)

Il en est de même avec la lettre V, qui se prononce B en Languedocien, d'où source d'erreurs (ex. : ARRIBAT-ARRIVAT, ABEROUS-AVEROUS, BALAT-VALAT, BERNET-VERNET, BRABET-BRAVET-VABRET, CHAVARDÈS-CHABARDES, LOUBIER-LOUVIÉ, RIBATEL-RIVATEL, etc...).

Il est difficile de fixer l'orthographe des "CÈBE"-"SÈBE" ; sur les contrats de mariages les "SÈBE" sont en très grande majorité, et à La Salvetat, d'ou proviennent la plupart de ceux-ci, les "CÈBE" deviennent ensuite "SÈBE" ; mais il arrive assez fréquemment sur les registres paroissiaux d'Olargues qu'un "SÈBE" signe "CÈBE" (et 2 frères, l'un "CÈBE", l'autre "SÈBE", ont eu jusqu'à aujourd'hui comme descendance l'un des "CÈBE", l'autre des "SÈBE" (il y a actuellement autant de "CÈBE" que de "SÈBE" dans l'Hérault)...

Il en est de même avec les "MOLIÈRES" et les "MOULIÈRES", et avec les "MARCOUIRE" et les "MARCOUYRE" (il y a actuellement autant de "MOLIÈRES" que de "MOULIÈRES", et de "MARCOUIRE" que de "MARCOUYRE" dans l'Hérault) ; par commodité je les ai tous nommés "MOULIÈRES" et "MARCOUYRE", 

Les JACME et JAMME se prononcent tous deux "JAMME" en occitan.

Après la Révolution, les "BENEZECH" d'Olargues sont souvent devenus "BENEZETH", des "JULIAN" sont devenus "JULHIAN", des "FAU" sont devenus "FAUX", des "BACOU" sont devenus "BACCOU", des "TERRAL" sont devenus "THERRAL", les "LIMOUSI" devinrent souvent "LIMOUSY", des "AUZIALE" devinrent "AUZIALLE".

Les surnoms se transmettent aussi bien de père en fils que de parrain à filleul.

L'appellation "sieur" est en général réservée aux marchands et marchands fabriquant, le patronyme de l'épouse étant alors souvent précédé du "de" théoriquement noble.

Grâce au nombre de mes croisements entre les différentes sources : contrats de mariage, testaments, compoix, recensement de la paroisse de St-Julien de 1790, actes de baptêmes, de mariages, de décès, témoins et parrains dans les différents actes cités, etc..., j'évalue à plus de 99 % l'exactitude de mes données pour les ascendances...

Cette base s'arrêtant vers 1790, la descendance collatérale de mes ascendants peut être plus complète dans ma base de données familiale. Pour ne pas surcharger cette base seuls les couples font l'objet de fiches, les enfants dont j'ignore le mariage éventuel sont notés sur celle de leur père.

Le seigneur d'Olargues avait comme notaire Maître FONZES de Ameussas (Gard).

Sur la base des ~10.000 adultes mariés de cette base, voici quelques statistiques

- L'âge moyen au mariage est de ~29 ans, mais c'est en incluant les 695 remariages que j'ai pour l'instant recensés (695 personnes se sont mariées au moins 2 fois) ; il convient donc de rajeunir quelque peu l'âge moyen au 1er mariage.

- La durée de vie moyenne des adultes mariés au moins 1 fois est de ~61 ans pour les deux sexes, mais l'espérance de vie de la population à la naissance était infiniment plus basse, du fait de l'immense mortalité infantile ; il était habituel pour un couple, quel que soit son milieu social, de perdre de 4 à 8 enfants en bas âge, parfois même jusqu'à 10 enfants (Jean TOULZA, grand bourgeois d'Olargues marié en 1680 perdit ainsi au moins 8 jeunes enfants).
Cette situation perdura toute la 1ère moitié du 19e siècle.
Nota : on lit et entend souvent que les gens vivaient en moyenne 35 ans et étaient des vieillards à 50 ans sous l'ancien régime, alors que nombre de femmes mettaient encore au monde des enfants après l'âge de 45 ans. La vérité est que passées les 10 premières années de vie et hors temps de famines et épidémies qui du reste concernaient en 1er lieu les enfants, on pouvait légitimement espérer atteindre au moins l'âge de 70 ans dans les campagnes (les guerres, jusqu'à Napoléon 1er, ne concernaient que de petits contingents et souvent étrangers, les populations n'en souffraient directement dans leur chair que très rarement, les guerres de religion mises à part).

- J'ai également recensé pour le moment 74 naissances gémellaires (148 jumeaux et jumelles), et Marie FABRE épouse de Jean GABAUDAN d'Olargues mit au monde en 1692 des triplés qui ne survécurent pas, suivis de jumeaux 15 mois plus tard. Sur une durée de plus de 150 ans et plus de 5300 couples ce chiffre n'est pas considérable.

- Un nombre infime de femmes semblent mourir en couche ou en retour de couche, par contre le nombre d'enfants qui décèdent durant une nouvelle grossesse de leur mère ou dans les semaines qui suivent l'accouchement est impressionnant ; le manque ou la diminution du lait maternel et/ou les moindres soins apportés à la fratrie à ces moments-là devraient expliquer ce phénomène.


Dans la mesure du possible j'ai normalisé l'orthographe des patronymes afin de faciliter les recherches. Attention toutefois aux différentes graphies (ou mes interprétations) de certains noms, comme AUDIÉ-AUDIER-AUDIGUIER, AUGÉ-AUGIER-LAUGÉ-LAUGIÉ, AURIOL-LAURIOL, BENOIT-BENEZECH, BERBIER-BREBIER-VERBIER-VERDIER,  BESSE-BISSES, BESSIERE-BAISSIERE-VAISSIAIRE, BRABET-BRAVET-VABRET, BOUTES-VOUTOS, CAMPANHIAC-CAMPAIGNAC, CAVALIER-CAVAILLÉ, CÈBE-SÈBE, CHAPERT-CHABBERT, CULHIE-CUILHÉ, GUILAUMON-GUILHEMON, GAYRAUD-GUIRAUD, JACME-JAMME, JULIAN-JULIEN, MARTIN-MARTY, MILHAU-MILHE, MOLIÈRE-MOULIÈRES, RIEU-VIEU, ROGER-ROUGER-ROUGIER, ROUSIER-ROSIER, REY-ROY, ROCHE-ROQUE-ROUQUIÉ, SALVAGNAC-SAVIGNAC-SEVIGNAC-SERIGNAC, VILLABRUN-VILLEBRUN, VIGUIER-VIÉ-ARVIEU, etc...

Merci à tous les bénévoles pour leurs relevés mis en ligne sur Mareetorb, ainsi qu'à Lysiane SABATIER pour ses relevés de Roquebrun mis en ligne sur Geneanet. 

Si ces données ont pu vous faire avancer dans vos recherches, merci de m'en informer...

Dernière mise à jour : 15 janvier 2012

Alain Carayon
alain.c.carayon@gmail.com Tel. 01.39.75.87.62 http://alaincaduc.chez-alice.fr


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